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Suicide Squad : l’histoire d’un flop du début à la fin

Chers lecteurs, permettez-moi de vous exposer, avec la rigueur qui me caractérise et sans complaisance aucune, le naufrage ludique qu’est « Suicide Squad Kill the Justice League ». Warner Bros Discovery, dans une candeur confondante, a émis sa déception. Déception ? Un euphémisme probant pour décrire ce qui semble être un abîme de désillusions où le potentiel initial a été sacrifié sur l’autel d’une exécution laborieuse.

Le constat amer d’un démarrage raté

C’est un jeu qui, sous des dehors tapageurs, cachait mal ses carences. Depuis le lancement, l’édifice s’est fissuré sous le poids des critiques. Rocksteady Studios, dans un geste de panique manifeste, a rapidement déployé une saison 1 espérant miraculeusement redresser la barre. C’était sans compter sur la réactivité cinglante de nos chers joueurs qui n’y ont vu que pâle copie de Metropolis et un « grind » éhonté. On promet du neuf, et l’on ressert du vieux, réchauffé à la sauce Joker.

Les vaines promesses de Rocksteady

« Trois saisons supplémentaires », nous promet-on avec trois nouveaux personnages, dont Deathstroke, et des mondes inédits. C’est une fable que l’on raconte aux enfants pour les endormir. Que dis-je, à des joueurs, nous adultes pourtant avertis, qui ne demandaient qu’à croire en de jours meilleurs pour ce titre convalescent. Mais à en croire Miller Ross, c’est une illusion que l’on entretient: la cinquième saison serait l’ultime sursaut avant l’agonie.

Quand les hackers révèlent les failles

Un jeu si désespérément à la recherche de célébrité qu’il en néglige sa propre sécurité : voilà le spectacle offert par le hack Deathstroke. Les fuites confirment son arrivée dans une tentative désespérée d’attirer l’attention. Warner Bros, tel le roi Canut, tente en vain de repousser la marée montante des révélations. C’est une lutte contre le vent, une tentative pathétique de contrôler ce qui ne peut l’être.

La voix d’outre-tombe de Kevin Conroy

Enfin l’ombre de Kevin Conroy plane sur ce brouillard d’incertitudes. Sa voix iconique pourrait nous revenir, un doux écho d’antan enregistré avant son départ. Encore faut-il que ce soit suffisant pour réconforter des fans échaudés par tant d’errements. Sur Steam, le bateau prend l’eau, et les joueurs sont loin du sauvetage frénétique auquel Warner Bros aspirait.

La morbide tristesse des chiffres Steam

Et que dire de cette désolation statistique? Les chiffres Steam, aussi glacials qu’une morgue, attestent de l’indifférence crasse des joueurs. Un pic à 893 âmes errantes sur les dernières 24 heures, errant tels des fantômes dans ce qui pourrait ressembler à un gigantesque mausolée virtuel.
Le requiem pour un jeu qui n’aura de « Justice League » que le nom retentit déjà. On nous promet des saisons, des personnages, de l’inédit, mais quand la confiance est brisée, que reste-t-il ? Un édifice précaire dont chaque brique nouvelle semble posée sur un sol déjà saturé de l’amer constat de l’échec. Ce n’est point avec des resucées de gloires passées et des contenus ajoutés à la hâte que l’on redressera un titanic vidéoludique dont même les musiciens semblent avoir déserté le pont.

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