Il semblerait que le géant japonais Sony ait décidé de nous jouer une symphonie quelque peu atypique dans le monde du jeu vidéo. En effet, à la surprise générale, Sony Interactive Entertainment choie de réorganiser la haute direction de sa branche PlayStation avec non pas un, mais deux chefs d’orchestre. C’est ce que l’on pourrait appeler une bicéphalie audacieuse!
La danse du départ et de l’arrivée
La musique a démarré sur un rythme inattendu quand Jim Ryan, figure emblématique de la PlayStation, a posé son micro. Le maestro Hiroki Totoki a alors pris la baguette de façon temporaire, esquissant les premiers pas d’une danse de sélection méticuleuse pour le successeur idéal. C’est dans cette valse de candidats que l’on découvre un pas de deux plutôt qu’un solo, avec la nomination de Hermen Hulst et Hideaki Nishino en tant que co-PDG. Fait intéressant, cette stratégie pourrait bien devenir une nouvelle tendance, un peu comme dans le monde du cinéma avec l’exemple récent de DC Studios.
Un duo aux accords parfaits
Penchons-nous plus intimement sur ce couple de virtuoses. D’un côté, monsieur Hulst, un habitué des studios internes de Sony, monte en gamme depuis sa position de chef des PlayStation Studios. Il hérite de la baguette du Studio Business Group et sera le compositeur en chef de l’écosystème du contenu PlayStation. Que ce soit pour les jeux ou les adaptations sur grand et petit écran, c’est lui qui orchestrera les différentes notes. La question sur toutes les lèvres : qui va le remplacer à la tête des PlayStation Studios ? Mystère et boule de gomme.
D’ailleurs, Hermen semble garder son calme, maniant déjà parfaitement l’art du jeu en studio, il s’apprête simplement à élargir sa partition. On imagine déjà une harmonie entre les mélodies vidéoludiques et les arrangements hollywoodiens sous sa direction.
De l’autre côté, Hideaki Nishino, moins connu du grand public, mais claviériste émérite de la technologie chez Sony. Auparavant vice-président du développement des expériences PlayStation, il prend désormais la tête du groupe « Platform Business ». Son domaine sera la composition technique, depuis l’ingénierie des nouvelles consoles jusqu’au service après-vente. Et que dire de ses virtuoses avec les éditeurs tiers à travers le monde ? Un véritable concerto de relations.
Les défis d’une partition à quatre mains
Qu’en est-il donc de cette partition inédite ? Ce diptyque directionnel organisé par Sony semble vouloir jouer une symphonie d’un genre nouveau, en accentuant sur l’engagement et l’expansion. Les joueurs PlayStation actuels sont la mélodie principale, mais l’ambition est de composer de nouvelles harmonies pour attirer d’autres auditeurs. Hulst et Nishino auront donc la tâche de diriger ensemble cet orchestre dès le 1er juin, avec un objectif clair : continuer à innover et à surprendre.
Il est toutefois intéressant de spéculer sur la dynamique de ce duo. Comment se partageront-ils la scène ? Quelle alchimie verrons-nous entre la créativité contentieuse de Hulst et l’acuité technologique de Nishino ? Sony paraît convaincu que ce sont deux noms qui sauront mener à bien la répartition des tâches pour une gestion plus pointilleuse et équilibrée.
Et si on parlait répertoire ?
Il va sans dire que le répertoire de PlayStation est riche. Avec des titres épiques tels que ceux de l’univers de Guerrilla Games et bien d’autres, il y a de quoi remplir des salles de concert virtuelles entières. Hulst, connaissant cet univers comme sa poche, pourrait très bien nous préparer des suites inattendues ou des remix captivants de classiques adorés. Quant à Nishino, avec son expertise des instruments technologiques, on peut s’attendre à ce que les consoles PlayStation continuent de se renouveler, telles des éditions spéciales de violons Stradivarius.
Sony joue ici une mélodie audacieuse, en prenant le pari d’une direction doubled-face. Si l’on en croit l’encore récent exemple de Gunn et Safran à la co-direction de DC Studios, alors il semblerait qu’une telle posture soit loin d’être dissonante au sein de l’orchestre créatif moderne.
En orchestrant cette transition, Sony nous démontre, en notes et contre-notes, que le monde du jeu vidéo est toujours prêt à se réinventer, à surprendre, à expérimenter. Qui sait, cette composition de direction pourrait devenir un véritable hit dans les annales du management interactif.
Pour finir, gardons un oeil attentif sur cet ensemble harmonique de dirigeants, car il pourrait bien redéfinir la façon dont nous pensons l’industrie du jeu – une partition qui se joue à deux pour une expérience utilisateur qui se veut encore plus virtuose et englobante. L’audience est impatiente, les projecteurs sont allumés, et la scène du jeu vidéo attend avec impatience les premières notes de cette nouvelle ère chez Sony Interactive Entertainment.